Aujourd’hui, on avait envie de prendre un moment calme pour revenir sur cette recette de saucisse de Toulouse maison.
Pas pour donner une leçon, pas pour faire du spectaculaire, mais simplement pour partager une expérience vraie, faite à la maison, avec du temps, de la patience et de bons produits.
Tout est parti d’une chose toute simple.
Il y a quelque temps, on a acheté une poitrine de porc, à l’occasion d’une foire au porc. Des prix intéressants, une belle pièce, et surtout l’envie de ne rien gaspiller.
Après avoir utilisé une partie pour d’autres recettes, il restait de la ventrèche. Et plutôt que de la laisser de côté, on s’est dit : pourquoi ne pas faire des saucisses de Toulouse maison ?
Faire des saucisses, ce n’est pas compliqué, mais ça demande de la rigueur.
On commence par peser la viande. C’est la base.
Chez nous, on ne travaille pas “au hasard”. On aime comprendre ce qu’on fait, respecter les proportions, savoir pourquoi on met telle quantité de sel, de poivre ou d’ail.
Pour cette recette, on est restés sur quelque chose de simple et cohérent :
du sel, du poivre, un peu d’ail, une touche de quatre épices.
Rien de plus.
Pas pour dénaturer la saucisse de Toulouse, mais pour l’accompagner, lui donner du caractère sans masquer le goût de la viande.
Il y a un moment très important dans cette recette, et on en parle peu : le malaxage.
C’est là que tout se joue.
On travaille la viande jusqu’à ce qu’elle se lie, jusqu’à ce qu’elle change de texture, qu’elle devienne homogène, presque brillante.
Quand la viande se tient, quand elle n’est plus “aigrénée”, c’est qu’on est sur la bonne voie.
Ensuite vient l’embossage.
Un moment à la fois technique et presque méditatif.
On va doucement, sans forcer, pour ne pas faire éclater le boyau.
On prend le temps. Et ça aussi, c’est important.
À la fin, on se retrouve avec plusieurs kilos de saucisses maison.
On sait ce qu’il y a dedans.
On sait d’où vient la viande.
On sait comment elles ont été faites.
Et quand on fait le calcul, c’est là que ça devient encore plus intéressant :
quelques euros de viande, un peu de boyaux, et on obtient des kilos de saucisses de qualité, prêtes à être congelées, cuisinées, partagées.
Ce genre de recette, ce n’est pas juste de la cuisine.
C’est une autre manière de consommer.
C’est reprendre la main sur ce qu’on mange.
C’est aussi une forme de transmission, de savoir-faire simple, accessible, que tout le monde peut essayer à la maison.
Si cette recette vous a donné envie de vous lancer, tant mieux.
Et si elle vous a juste donné envie de réfléchir à ce que vous mettez dans votre assiette, c’est déjà beaucoup.
Merci d’avoir pris ce moment avec nous.
On se retrouve très vite pour un nouveau partage, toujours autour de la cuisine, du fait maison, et du plaisir de bien manger.
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